Ma conviction

     Une des toiles exposées par ludovic Fadaïro lors de l'exposition L'Harmattan 2000 à Cotonou

        L' intérêt de ce blog est de partager avec vous ma double culture béninoise et africaine. Elle est le reflet de mon engagement, de ma détermination à contribuer à sa promotion et à sa sauvegarde par des articles d'informations et d'analyses.Je suis persuadé au regard de l'état du continent africain aujourd'hui que seul un développement axé et basé sur sa culture, sa sociologie lui permettra de connaitre un avenir moins tourmenté. Ce débat nous interpelle, c'est pourquoi j'ai pris le pari de vous exposer chaque mardi mon opinion sur la question en attente de vos contributions et de vos critiques.

Comments

[Elise Daubelcour]

Bonjour,

Nous avons le plaisir de vous informer que la septième édition de la manifestation Boulev’art se déroulera du 11 au 23 octobre 2005, à la place de l’étoile rouge à Cotonou au Bénin. Elle réunira des artistes d’Afrique et d’ailleurs pour des ateliers de peinture, sculpture, installation, vidéo et performances.

Pour cette nouvelle édition, nous avons choisi de faire Boulev’art « by night ».

Faire Boulev’art « by night » c’est évoquer cette ambiance particulière que l’on retrouve aux heures tardives de la nuit dans les rues de Cotonou. Les maquis (restaurants) avec leur musique criante. Les discussions qui s’étirent au fil des heures et des bouteilles de Béninoise qui se vident. Le quartier Zongo avec ses « chichanga » qui grillent à toute heure et que l’on déguste au coin d’une rue avant d’aller dormir. C’est également le quartier Jonquet avec ses vendeuses de bonheur d’un instant, ses monnaies que l’on échangent à la sauvette et sa pharmacie inlassablement ouverte comme pour aseptiser ce qui se passe autour. Sans oublier les taxis-moto qui grouillent de partout. Bref, Cotonou ne dort pas.

Faire Boulev’art « by night », c’est aussi se rappeler qu’au fond d’un von (voies orientées nord-sud) des artistes d’un autre monde associent l’art plastique, la performance physique, la danse et le public au cours des cérémonies de Mamy Wata, de Zangbèto ou d’autres.

Faire Boulev’art « by night » c’est embraser la place de l’étoile rouge à la nuit tombée. Une installation constituée de mille lampions accueille le public, un grand écran projette son flot incessant d’images, une procession de sculptures illuminées se dressent sur la place, un parcours de moniteurs TV présente les vidéos de divers artistes, …

Enfin, faire Boulev’art «by night », c’est demander aux artistes de délaisser leurs chemins de créations habituels pour explorer d’autres territoires, inventer de nouveaux supports d’expression, surprendre le public et offrir un nouveau visage à la place de l’étoile rouge.

En amont de la manifestation, l’atelier scénographie réunira 15 artistes béninois pendant lequel sera créée une scénographie visible lors de Boulev’art. Elle mettra en relation les différents projets de création, établira une lecture harmonieuse des œuvres et autorisera une circulation fluide du public.

Un atelier théorique et pratique abordant les techniques journalistiques appliquées à la critique d’art aura lieu. Ceci pour sensibiliser les rédactions de la presse écrite béninoise au caractère important des analyses critiques des œuvres d’artistes contemporains.

Vous trouverez dans le règlement de Boulev’art les conditions de participation ainsi que les éléments à envoyer pour postuler à cette nouvelle édition. Vous pouvez également consulter le site : http://boulevart.neuf.fr/

Dominique Zinkpè, responsable de Boulev'art
Elise Daubelcour, coordinatrice de Boulev'art